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Le petit coin philo-poéto d'Irène en peine

13 mars 2011

J’ai senti ton parfum sur elle

Il y a quelques heures, j’ai invité ta belle
à converser autour d’une tasse de thé
et quand dans mon salon elle est rentrée
j’ai senti ton parfum sur elle


En l’espace de quelques millièmes de secondes
j’ai cru voir la réalité autour de moi se déchirer
un abîme s’est entrouvert sous mes pieds
Et soudain mon cœur fut secoué par une  terrible  onde

 

Je suis restée clouée par un vertige bouleversant
emportée par le doux souvenir
du bonheur que j’ai pu ressentir
entourée par tes bras et ton parfum envoutant

 

Mais je fis de mon mieux pour me ressaisir
j’empêchai mes genoux de  céder
et reprenant mon souffle entrecoupé
je me retournai vers elle avec un grand sourire

 

Jamais elle ne saura heureusement
que pendant un bref moment, ensorcelée
j’ai failli par désespoir sur elle me jeter
pour  me plonger dans  ton odeur  qui me manque tant

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12 mars 2011

Coeur condamné

Mon cœur a été condamné
Le jour où tu m’as déclaré
qu’au fond de ton cœur brûlait
une passion que j’aurais dû refuser

La porte j’aurais dû fermer pour toujours
car que pouvions-nous faire d’un amour
qui jamais ne se vivrait au grand jour
à jamais exilé dans une inatteignable tour

Dieu me pardonne que  la raison m’ait abandonnée
aux miroitements de ton esprit je n’ai su résister
et au creux de tes bras je me suis laissé bercée
subjuguée par une immense  félicité

Hélas la réalité inexorablement tira un rideau
sur notre amour qui n’en était qu’au berceau
et trop vite nous dûmes nous tourner le dos
peinant à vivre d’un cœur réduit en lambeaux

On n’a pourtant essayé de résister
en dérobant des instants passionnés
des minutes précieuses d’intimité
où nos lèvres et nos mains se sont tendrement liées

Mais nous n’avions point compris
que nous avions sombré dans la folie
et que le bonheur qui nous unit
détruisait l’âme de ceux qui nous avaient jusque-là suivis

Il fut temps de souffler
la flamme qui nous avait éloignée
de la bonté qui avait régnée
jadis sur nos pauvres êtres apeurés

Aujourd’hui j’espère que nous survivrons
aux dévastations de cette passion
que la ressemblance  d’âme que nous partageons
résistera aux rages de la destruction

J’espère que nos cœurs condamnés
un jour seront graciés
et pourront battre sans s’inquiéter
que l’autre soit à tout jamais brisé

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Le petit coin philo-poéto d'Irène en peine
  • Voilà l'endroit où je mènerai ma double vie de poète et de philosophe de comptoir. Tout ici est insoutenablement léger et en faux-semblant, je crée ce blog pour y mettre les secrets que je ne peux dévoiler sous ma vrai identité!
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